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Tout savoir sur la culture Bouddhique

Tous Sur La Culture Bouddhique
Table des matiĂšres

La culture des Bouddhistes

Depuis plus de vingt-cinq siĂšcles, les idĂ©es et les idĂ©aux bouddhistes ont guidĂ© et influencĂ© la vie et les pensĂ©es d’innombrables ĂȘtres humains dans de nombreuses rĂ©gions du monde.

En tant que bouddhistes, nos propres expĂ©riences ne suffisent pas Ă  donner une vĂ©ritable perspective sur la vie. Pour nous rapprocher de l’idĂ©al d’un homme ou d’une femme bien Ă©quilibrĂ©, nous devons acquĂ©rir, au moins dans les grandes lignes, ce que l’on appelle un ancrage culturel dans le Bouddha-Dhamma.

La culture nous rĂ©vĂšle Ă  nous-mĂȘmes et aux autres ce que nous sommes. Elle exprime notre nature dans notre façon de vivre et de penser, dans l’art, la religion, les aspirations Ă©thiques et les connaissances. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, elle reprĂ©sente nos fins par opposition Ă  nos moyens.

Un homme cultivĂ© a grandi, car la culture vient d’un mot qui signifie « grandir ». Dans le bouddhisme, l’arahant est l’incarnation parfaite de la culture. Il a grandi jusqu’au sommet, jusqu’à la plus haute limite possible, de l’évolution humaine.

Il s’est vidĂ© de tout Ă©goĂŻsme – de toute aviditĂ©, haine et illusion – et incarne une puretĂ© sans faille et un service dĂ©sintĂ©ressĂ© et compatissant. Les choses du monde ne le tentent pas, car il est libĂ©rĂ© de l’esclavage de l’égoĂŻsme et des passions. Il ne fait aucun compromis pour le pouvoir, individuel ou collectif.

Dans ce monde, certains naissent grands, d’autres sont poussĂ©s par la grandeur. Mais dans le Bouddha-Dhamma, on ne devient grand que dans la mesure oĂč l’on a progressĂ© dans la discipline Ă©thique et la culture mentale, et oĂč l’on a ainsi libĂ©rĂ© l’esprit de soi-mĂȘme et de tout ce qu’il implique. La vraie grandeur est donc proportionnelle Ă  la rĂ©ussite de l’homme Ă  atteindre la perfection qui sommeille dans la nature humaine.

Nous devrions donc penser Ă  la culture de cette maniĂšre :

En commençant par l’observation rĂ©guliĂšre des cinq prĂ©ceptes, positivement et nĂ©gativement, nous rĂ©duisons progressivement notre aviditĂ© et notre haine.

SimultanĂ©ment, nous dĂ©veloppons de bonnes habitudes de gentillesse et de compassion, d’honnĂȘtetĂ© et de vĂ©ritĂ©, de chastetĂ© et d’attention. Des habitudes saines et constantes sont la base d’une bonne moralitĂ©, sans laquelle aucune culture n’est possible.

Puis, peu Ă  peu, nous devenons de grands bouddhistes cultivĂ©s. Une telle personne est Ă  juste titre formĂ©e au corps, Ă  la parole et Ă  l’esprit – un ĂȘtre humain disciplinĂ©, bien Ă©levĂ©, raffinĂ©, humain, capable de vivre en paix et en harmonie avec lui-mĂȘme et avec les autres.

Et c’est bien là le Dhamma.

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Pour grandir, nous devons Ă©galement ĂȘtre actifs et Ă©nergiques, et avoir une conduite saine et diligente. Il n’y a pas de place pour la paresse et la lĂ©thargie dans le bouddhisme.

Nous devons nous efforcer de cultiver tous les aspects du Dhamma en nous-mĂȘmes, Ă  tout moment. Si nous nous dĂ©veloppons en tant que bons individus, nous devenons automatiquement des membres cultivĂ©s de notre sociĂ©tĂ©, conscients Ă  la fois de nos droits et de nos devoirs.

Le bouddhisme s’adresse uniquement Ă  l’individu qui pense. Il n’a rien Ă  voir avec les mouvements de masse, car les « masses » ne sont que des ensembles d’hommes et de femmes individuels. Tout vĂ©ritable dĂ©veloppement social doit donc commencer par la transformation de chaque individu.

De cette façon, les dilemmes Ă©thiques d’un pays en dĂ©veloppement Ă©conomique comme le Sri Lanka, avec un fond de culture bouddhiste, sont rĂ©solus, car un vrai bouddhiste laĂŻc ne visera le progrĂšs personnel dans les affaires du monde que sur la base de la Noble Octuple Sentier.

Le progrĂšs par le biais de l’adhamma – l’injustice – entraĂźne inĂ©vitablement des catastrophes, des douleurs et des souffrances pour les individus, les communautĂ©s et les nations.

Une telle politique malavisĂ©e implique une incrĂ©dulitĂ© Ă  l’égard du kamma et de ses effets. Rejeter le kamma, c’est se dĂ©barrasser de ses racines. Le rejet est le rĂ©sultat d’une aviditĂ© aveugle pour un gain matĂ©riel rapide et des plaisirs sensuels, associĂ©e Ă  une illusion sur la vraie nature et le destin de l’homme et de la vie.

Il signifie Ă©galement l’acceptation de la philosophie de l’opportunisme, selon laquelle il faut « tirer le meilleur parti possible » de cette seule vie fugace sur terre, guidĂ©e en grande partie par ses instincts, soumise aux lois de la sociĂ©tĂ©, que les riches et les puissants contournent souvent en toute impunitĂ©.

Une telle vision Ă  courte vue et erronĂ©e conduit finalement Ă  des tensions individuelles et sociales, Ă  l’agitation et aux conflits, et Ă  la propagation de l’indiscipline, de l’anarchie et de la criminalitĂ©.

Moine Bouddhiste PriĂšre

Le bouddhisme distingue les Ă©motions constructives, comme le metta et le karuna, de celles qui sont destructrices : la colĂšre et la jalousie, par exemple.

Il encourage la culture des premiĂšres pour Ă©liminer les secondes. L’ĂȘtre humain peut Ă  la fois penser et ressentir.

Lorsque le Bouddha a enseignĂ© le Dhamma, il a parfois fait appel Ă  la raison, parfois aux Ă©motions, et parfois Ă  l’imagination, en utilisant des moyens d’instruction tels que les fables, les histoires et la poĂ©sie. La culture bouddhiste se manifeste Ă©galement sous d’autres formes que celle d’un personnage de qualitĂ©, comme dans le domaine de la littĂ©rature – les Jatakas, le Theragatha et le Therigatha, de la philosophie, de l’art, de l’architecture et de la sculpture.

L’art est essentiellement un moyen de communication humaine. Il peut aider Ă  l’éducation des Ă©motions et est l’une des agences civilisatrices de l’humanitĂ©. L’Ɠuvre de l’artiste, qu’il soit peintre, dramaturge, sculpteur ou Ă©crivain, est digne d’ĂȘtre Ă©tudiĂ©e parce qu’elle possĂšde une certaine expressivitĂ© qui rĂ©vĂšle et stimule de nouvelles idĂ©es.

L’artiste voit de nouvelles significations dans les objets et les expĂ©riences qui Ă©chappent habituellement au reste d’entre nous, et il crĂ©e ainsi de nouvelles valeurs et de nouvelles idĂ©es dans la vie.

ConsidĂ©rĂ© Ă  juste titre comme l’expression de la bonne vie, et comme une aide Ă  la vivre – et non pas pour le simple plaisir et l’apprĂ©ciation – l’art peut donc nous anoblir.

Par exemple, la tranquillitĂ© et la paix que l’on voit dans la statue de Samadhi du Bouddha Ă©lĂšve l’esprit, stimule la confiance et incite Ă  la vĂ©nĂ©ration du Dhamma. Dans tous les pays bouddhistes, les images du Bouddha et de la Bodhisatta sont devenues la forme typique d’expression artistique.

La culture bouddhiste est pĂ©renne et donc aussi fraĂźche aujourd’hui qu’à l’époque du Bouddha il y a 2500 ans. Elle est Ă©galement autosuffisante, cohĂ©rente et autonome. BasĂ©e sur des vĂ©ritĂ©s Ă©ternelles, vĂ©rifiables par l’expĂ©rience individuelle, elle n’est jamais obsolĂšte et anime le progrĂšs qui semble la tuer. Son contenu ne change pas non plus avec le contexte.

L’impact du bouddhisme sur la culture mondiale a Ă©tĂ© vraiment significatif. Il n’y a pas d’erreur intellectuelle, car il est basĂ© sur la raison et sur le fondement de l’expĂ©rience personnelle. Il est exempt de cĂ©citĂ© morale, car son Ă©thique est vraiment noble, guidĂ©e par un fondement rationnel d’une telle Ă©thique, Ă  savoir l’évolution personnelle en termes de kamma propre. Elle n’a engendrĂ© aucune perversitĂ© sociale – la haine et l’intolĂ©rance n’étaient pour personne, l’amour bienveillant et la compassion sans limite Ă©taient pour tous.

Les portes de la dĂ©livrance Ă©taient ouvertes Ă  tous ceux qui souhaitaient y entrer. Son message palpitant de raison, de bienveillance universelle, de droiture flamboyante, de justice sociale, d’espoir et de dĂ©livrance dans cette mĂȘme existence par ses propres efforts – tout cela a eu une influence fĂ©condante et libĂ©ratrice sur la pensĂ©e et l’action partout oĂč le bouddhisme s’est rĂ©pandu.

Pour le penseur, le bouddhisme offrait un moyen rationnel, pratique et Ă©quilibrĂ© de se dĂ©livrer de toutes les peines de la vie, et la certitude de la perfectibilitĂ© de l’homme, ici et maintenant, uniquement par son propre effort. À l’humaniste, il a donnĂ© une vision globale de compassion, inspirant une action d’amĂ©lioration comme condition prĂ©alable Ă  la rĂ©alisation des plus hauts accomplissements spirituels.

MĂȘme avoir une idĂ©e gĂ©nĂ©rale de ses rĂ©alisations, dans les multiples façons dont elle s’est exprimĂ©e dans la sociĂ©tĂ©, c’est une Ă©ducation Ă  l’art de vivre. Le bouddhisme donne une perspective Ă  l’ensemble de la vie. Rien dans la vie n’est considĂ©rĂ© comme plus important qu’il ne l’est rĂ©ellement. Un bouddhiste cultivĂ© peut distinguer le bon du mauvais, le bon du mauvais, le vrai du faux. Il peut peser habilement les preuves, et son bagage culturel bouddhiste fait de son jugement un jugement sage.

Temple Bouddhiste En ThaĂźlande

La personnalité équilibrée des Bouddhistes

Le Bouddha-Dhamma n’est pas une fiction Ă  lire et Ă  oublier. Il traite de la vie – de la vraie vie, la vie que vous et moi menons chaque jour, dont la valeur et le mĂ©rite sont grandement accrus lorsque le Dhamma est traduit en action et intĂ©grĂ© dans notre caractĂšre par un effort et une pratique constants.

Le but ultime du Bouddha-Dhamma est le Nibbana – l’émancipation de la souffrance.

L’objectif immĂ©diat est de nous aider Ă  comprendre et Ă  rĂ©soudre les problĂšmes auxquels nous sommes confrontĂ©s dans notre vie quotidienne, pour faire de nous des hommes et des femmes Ă©quilibrĂ©s, heureux et bien Ă©quilibrĂ©s, capables de vivre en harmonie avec notre environnement et nos semblables. L’équilibre, bien que ce soit un objectif qui mĂ©rite d’ĂȘtre poursuivi, n’est pas facile Ă  atteindre dans le monde contemporain, avec ses fausses idĂ©ologies et ses valeurs illusoires.

Contrairement aux valeurs relatives, souvent fausses, de notre Ă©poque, l’enseignement du Bouddha est une rĂ©vĂ©lation des valeurs vraies et absolues. Sa vĂ©ritĂ© peut ĂȘtre testĂ©e et Ă©prouvĂ©e par sa propre expĂ©rience. Le bouddhisme enseigne la pensĂ©e claire, la maĂźtrise de soi et la culture mentale comme moyens d’atteindre ces objectifs. Celui qui construit sa vie quotidienne sur cette base solide de connaissances appropriĂ©es et d’idĂ©aux clairvoyants est assurĂ© de progresser et de rĂ©ussir, mĂȘme en tant que laĂŻc.

Le Bouddha-Dhamma est donc un guide de la vie quotidienne, et ses principes fondamentaux ont une grande valeur pratique dans l’art de vivre. Le maĂźtre de maison, bien qu’impliquĂ© dans ses responsabilitĂ©s et ses engagements, ne perdra pas de vue le but ultime, Nibbana. Il doit plutĂŽt considĂ©rer la vie profane comme une prĂ©paration et un terrain d’entraĂźnement pour sa rĂ©alisation.

Le Discours sur les bĂ©nĂ©dictions (Maha-Mangala Sutta) affirme que l’une des vraies bĂ©nĂ©dictions de la vie est d’avoir « un esprit correctement dirigé » (attasammapanidhi). Cela signifie que l’on doit dĂ©couvrir sa place dans le monde, dĂ©cider d’un but appropriĂ© et trouver la bonne façon de l’atteindre.

Une personne heureuse et Ă©quilibrĂ©e est une personne qui a un but valable dans la vie, une ligne de conduite claire Ă  suivre et une philosophie de vie simple mais saine comme guide. La « philosophie » est ici un dĂ©sir ardent de comprendre la nature et la destinĂ©e de l’homme dans l’univers. Sans une philosophie, la vie est pĂ©rimĂ©e, plate, non rentable et vide de sens. Une philosophie permet de vivre en harmonie avec le monde et ses semblables par un processus d’ajustement basĂ© sur la connaissance vĂ©ritable.

Dans le bouddhisme, l’esprit prĂ©domine sur la matiĂšre. Un trait caractĂ©ristique de l’esprit est le but. Pour utiliser au mieux notre vie et notre hĂ©ritage kammique, nous devons choisir un but pratique dans la vie et concevoir un plan pour atteindre ce but.

Nous deviendrons alors ce que nous voulons ĂȘtre.

Plus nous en apprenons sur nous-mĂȘmes grĂące Ă  l’auto-observation et Ă  l’auto-analyse, meilleures seront nos chances de nous amĂ©liorer. En outre, nous devrions nous demander dans quelle mesure et Ă  quel point nous sommes gĂ©nĂ©reux, d’humeur Ă©gale, naturels, gentils, prĂ©venants, honnĂȘtes, sobres, honnĂȘtes, attentifs et observateurs, travailleurs, Ă©nergiques, prudents, patients, tolĂ©rants et pleins de tact.

Ce sont lĂ  quelques-unes des qualitĂ©s d’un bouddhiste bien Ă©quilibrĂ©. Nous devons essayer de nous amĂ©liorer lĂ  oĂč c’est nĂ©cessaire – un peu de pratique quotidienne suffit. Nous devons ĂȘtre conscients que plus nous accomplissons souvent une action juste, plus elle deviendra facilement une habitude. Par la force de l’habitude, elle devient finalement une partie de notre caractĂšre.

Le sati ou la simple attention est un aspect important de la pleine conscience. Le sati est la vision objective des choses dĂ©pouillĂ©es de ce qu’elles aiment et n’aiment pas, des prĂ©jugĂ©s et des partis pris. Il s’agit de voir les choses et les Ă©vĂ©nements tels qu’ils sont rĂ©ellement – les faits nus. La capacitĂ© Ă  le faire est un signe de vĂ©ritable maturitĂ© bouddhiste.

Le principe de l’attention nue doit ĂȘtre appliquĂ© avec vigueur Ă  la pensĂ©e quotidienne.

Les rĂ©sultats seront les suivants : une pensĂ©e plus claire et une vie plus saine, une rĂ©duction marquĂ©e de l’influence pernicieuse de la propagande et de la publicitĂ© dans les mĂ©dias, et une amĂ©lioration de nos relations interpersonnelles.

Le Sens Du Bouddhisme

Un bouddhiste Ă©quilibrĂ© doit donc se faire sa propre opinion, se forger ses propres idĂ©es et arriver Ă  ses propres conclusions pour affronter les difficultĂ©s de la vie selon les principes bouddhistes. Il ne doit pas ĂȘtre un lĂąche moral et intellectuel. Il doit ĂȘtre prĂȘt Ă  faire cavalier seul, Ă  suivre sa propre voie, indĂ©pendamment de ce que les autres pensent ou disent.

Bien sĂ»r, il prendra conseil – il n’est pas question d’interfĂ©rer avec la libertĂ© de demander conseil Ă  une personne plus expĂ©rimentĂ©e et mieux informĂ©e – mais la dĂ©cision doit ĂȘtre la sienne.

En voyant la relation entre le désir et la souffrance, nous devons maintenir un certain degré de détachement des choses du monde et, en outre, réguler notre vie en observant strictement les cinq préceptes.

Nous prĂ©servons ainsi le bien-ĂȘtre de toute notre personnalitĂ©, ici et dans l’au-delĂ , en vivant en harmonie avec les lois universelles qui rĂ©gissent notre vie mentale et morale. Le dĂ©veloppement du caractĂšre moral et Ă©thique (sila) est une condition prĂ©alable Ă  la maĂźtrise de l’esprit et Ă  l’obtention de la sagesse nĂ©cessaire pour atteindre Nibbana.

Le changement Ă©tant inhĂ©rent Ă  la vie, les dĂ©ceptions et les catastrophes sont susceptibles de se produire, et lorsqu’elles surviennent, nous devons les affronter avec sĂ©rĂ©nitĂ© et en y apportant une rĂ©ponse Ă©quilibrĂ©e. C’est la preuve d’une bonne comprĂ©hension, d’une vision claire du fait que tout se produit Ă  cause de causes, que les effets correspondent Ă  leurs causes et que nous sommes nous-mĂȘmes responsables de la gĂ©nĂ©ration des causes – si ce n’est dans la vie prĂ©sente, alors dans une vie passĂ©e.

De mĂȘme, nous devrions ĂȘtre capables de surmonter des craintes et des inquiĂ©tudes non fondĂ©es, irrationnelles et exagĂ©rĂ©es en obtenant un certain degrĂ© de contrĂŽle Ă©motionnel. Ainsi, les injustices apparentes de la vie, les griefs personnels et sociaux, les inadaptations Ă©motionnelles, etc. sont tous expliquĂ©s de maniĂšre complĂšte et rationnelle par les principes jumeaux de kamma et de renaissance.

Il y a une autre raison pour laquelle le bouddhiste conserve son comportement philosophique. Il tire sa force d’autres ressources invisibles – sa rĂ©serve d’actions saines, les qualitĂ©s de son caractĂšre, le bonheur dĂ©coulant de ses pratiques mĂ©ditatives, qui sont toutes indĂ©pendantes des choses matĂ©rielles. Ainsi, il est le propriĂ©taire d’un esprit de plus en plus autonome et autosuffisant. Il a appris la simplicitĂ© de la vie et des dĂ©sirs ; les choses matĂ©rielles sont maintenant devenues ses serviteurs et non plus son maĂźtre.

Il est libĂ©rĂ© de la tyrannie des choses extĂ©rieures. Il a rĂ©alisĂ© que si les choses vues sont temporaires et passagĂšres, l’invisible est rĂ©el. En rĂ©sumĂ©, il possĂšde maintenant un esprit calme, contrĂŽlĂ© et satisfait.

Et le contentement, dit le Bouddha, est la plus grande richesse, l’une des quatre sources de bonheur :

« La santé est le gain le plus important. Le contentement est la plus grande richesse. Les fidÚles sont les meilleurs parents. Nibbana est la plus grande félicité » Dhammapada

Par la comprĂ©hension, il apprend ainsi Ă  s’adapter aux nouvelles circonstances sans rancƓur ni amertume.

Si nous avons la saddha, la confiance dans le Bouddha-Dhamma basĂ©e sur la connaissance, nous devons agir en consĂ©quence. Tout vrai bouddhiste devrait constamment pratiquer les quatre grands efforts (la sixiĂšme Ă©tape de la voie), Ă  savoir : surmonter et Ă©viter les Ă©tats d’esprit malsains, et stimuler et maintenir des Ă©tats d’esprit sains tels que les pensĂ©es de metta et de karuna. Ces Ă©tats ne protĂšgent pas seulement le praticien, mais aident Ă©galement les autres.

Nous devons prendre l’habitude de nous demander si une pensĂ©e ou une action est honnĂȘte ou non, car l’honnĂȘtetĂ© avec soi-mĂȘme est la seule voie sĂ»re vers la santĂ© mentale. En outre, nous devons consacrer quelques minutes chaque jour Ă  la rĂ©flexion ou Ă  la mĂ©ditation tranquille, Ă  l’examen des Ă©vĂ©nements de la journĂ©e et Ă  la recherche de la distance qui nous sĂ©pare des principes essentiels des enseignements du MaĂźtre afin d’éviter les dĂ©faillances futures.

Nous pourrions Ă©galement lire quotidiennement un passage des discours du Bouddha. Cette habitude utile nous permettrait d’oublier nos petits soucis et nos difficultĂ©s, de dĂ©velopper notre esprit et de mettre toute notre vie en perspective.

Ainsi, en tant que disciples laĂŻcs du Bouddha, nous grandissons dans tous les aspects du Dhamma, en façonnant toute notre personnalitĂ©, en instruisant l’intellect, en entraĂźnant les Ă©motions et en disciplinant la volontĂ© dans notre intĂ©rĂȘt et dans celui des autres.

Amulette De Protection BouddhisteSe connaĂźtre soi-mĂȘme

En fin de compte, se connaĂźtre soi-mĂȘme, c’est comprendre l’évolution de sa personnalitĂ© de maniĂšre rĂ©elle et complĂšte, afin de distinguer clairement le rĂ©el de l’irrĂ©el. Ensuite, on vit chaque moment de sa vie en Ă©tant parfaitement conscient de chaque pensĂ©e, parole et acte. Une certaine connaissance de soi est cependant nĂ©cessaire, mĂȘme pour un laĂŻc bouddhiste ayant un objectif plus limitĂ© dans la vie : le progrĂšs personnel dans les affaires du monde, basĂ© sur le fondement de la Noble Octuple Sentier.

L’ĂȘtre humain au sens bouddhiste est un flux d’esprit et de matiĂšre, composĂ© de cinq groupes de composants dont chacun est impermanent et changeant. Rien de durable ne peut ĂȘtre trouvĂ© en eux ou derriĂšre eux. Chaque conflit est alimentĂ© par le dĂ©sir et est capable de faire Ă  la fois le bien et le mal. Vu sous un autre angle, un ĂȘtre humain est la somme totale de ses pensĂ©es et de ses actions dans cette vie et dans les vies antĂ©rieures.

À la naissance, nous apportons avec nous un hĂ©ritage d’instincts, ainsi que d’autres qualitĂ©s telles que l’intelligence, le tempĂ©rament, un caractĂšre embryonnaire et un corps. Plus tard, de nombreux facteurs se combinent pour former notre caractĂšre actuel. Ce que nous faisons de ces facteurs est plus important que l’éducation et l’instruction Ă  la maison et Ă  l’école, et que les qualitĂ©s de notre hĂ©ritage kammique. C’est le caractĂšre qui en dĂ©cide.

Le caractĂšre n’est pas statique. Il change de jour en jour. Toute action volontaire l’affecte en bien ou en mal ; l’esprit est responsable des actions. Le caractĂšre utilise l’intelligence, le tempĂ©rament et les instincts avec lesquels nous sommes nĂ©s. La force la plus forte qui façonne le caractĂšre d’une personne est son idĂ©al qui, dans le cas d’un bouddhiste, est l’idĂ©al arahant.

Un tel idéal coordonne nos pulsions guerriÚres, unifie notre personnalité et élimine le gaspillage et les conflits. Toute activité qui nous rapproche de cet idéal est habile, tandis que tout ce qui nous en éloigne est maladroit.

Un objectif digne de ce nom doit ĂȘtre atteint par des moyens dignes de ce nom.

Le plus sage est de dĂ©velopper davantage les points forts de son hĂ©ritage kammique et de faire face Ă  ses faiblesses. Par ailleurs, si nous voulons ĂȘtre heureux, en sĂ©curitĂ© et rĂ©ussir dans la vie, nous devons compter sur nous-mĂȘmes et nous tenir responsables de nos actes – ou de notre inaction.

La loi bouddhiste du kamma nous enseigne non seulement que nous devons ĂȘtre responsables de nos actes, mais aussi que les rĂ©sultats (vipaka) des actes passĂ©s peuvent ĂȘtre annulĂ©s en partie ou en totalitĂ© par une action actuelle habile et Ă©nergique. Nous devons oublier le passĂ©, assumer la responsabilitĂ© de nos actions prĂ©sentes et dĂ©terminer de façonner notre vie comme nous le souhaitons selon les principes du Bouddha-Dhamma. De cette façon, nous pouvons affronter l’avenir avec confiance.

Pour le faire de maniĂšre rĂ©aliste, nous devons accepter le fait qu’il y a des choses inaltĂ©rables dans la vie. Ainsi, les trois marques fondamentales de l’existence conditionnĂ©e – l’impermanence, la souffrance et le non-soi – ne peuvent ĂȘtre modifiĂ©es. La maladie et la dĂ©composition sont inĂ©vitables, et la mort est notre destin final. Le seul remĂšde est d’accepter ces faits et d’apprendre Ă  vivre avec eux, sans ronchonner ni s’inquiĂ©ter, et de consacrer notre temps et notre Ă©nergie limitĂ©s Ă  des choses que nous pouvons changer et amĂ©liorer.

Il existe, par exemple, des traits de caractĂšre et des impulsions instinctives – tendances Ă  l’acquisition, Ă  l’agression, Ă  l’affirmation de soi, au sexe et Ă  la peur – qui peuvent ĂȘtre contrĂŽlĂ©s et mĂȘme dĂ©racinĂ©s par un processus de comprĂ©hension, d’ajustement et de sublimation.

Les Ă©lĂ©ments clĂ©s de ce processus sont le respect des cinq prĂ©ceptes et la pratique systĂ©matique de la pleine conscience. Pour utiliser la pleine conscience comme une clĂ© de l’amĂ©lioration de soi, il faut se voir comme le ferait un observateur impartial et noter mentalement : « Ce trait de caractĂšre est prĂ©sent en moi. Il fait partie de moi, mais il peut ĂȘtre modifiĂ©. L’attitude raisonnable consiste Ă  reconnaĂźtre ce qui peut ĂȘtre modifiĂ© et Ă  remĂ©dier aux traits et habitudes malsains par la discipline et la formation.

En acceptant et en s’adaptant, on peut ĂȘtre amenĂ© Ă  abandonner des idĂ©es, des habitudes et des modes de vie antĂ©rieurs, mais plus vite on le fait, plus efficacement cela conduira Ă  notre bien-ĂȘtre et Ă  notre bonheur.

En outre, pour utiliser au mieux nos pouvoirs et nos potentialitĂ©s, nous devrions Ă©tablir une Ă©valuation objective de toutes nos qualitĂ©s et capacitĂ©s par une auto-analyse et une auto-observation patientes. Une attention particuliĂšre doit ĂȘtre accordĂ©e aux qualitĂ©s Ă©motionnelles, car les Ă©motions sont gĂ©nĂ©ralement une force plus forte que l’intellect. L’homme est loin d’ĂȘtre la crĂ©ature rationnelle qu’il est censĂ© ĂȘtre.

Il agit souvent de maniĂšre tout Ă  fait contraire Ă  ses propres intĂ©rĂȘts rĂ©els. Ses dĂ©cisions rationnelles sont souvent subverties par des rafales de passion et d’émotion, des caprices et des fantaisies passagĂšres, de l’apathie et de la paresse.

Se connaĂźtre soi-mĂȘme, c’est donc comprendre qu’il y a de la place pour le changement. Nous pouvons changer pour le bien par une action dĂ©libĂ©rĂ©e, en utilisant la matiĂšre premiĂšre de notre dotation kammique basĂ©e sur un idĂ©al. Cela signifie que l’on doit dĂ©velopper une philosophie de la vie, et une telle philosophie prĂ©suppose un but qui, pour un bouddhiste, est la croissance dans le Dhamma.

Moulin De PriĂšre Tibetain

Bouddhisme et autres religions

Le Bouddha-Dhamma, ou bouddhisme, peut ĂȘtre liĂ© aux autres religions de nombreuses façons. Ici, seuls quelques points de comparaison principaux seront esquissĂ©s.

Le bouddhisme est un systĂšme graduĂ© de formation morale et mentale dont le but est le Nibbana, le plus grand bonheur. Il est fondĂ© sur le principe de causalitĂ©, la loi de cause Ă  effet dans le domaine moral, c’est-Ă -dire dans le domaine du comportement humain. C’est avant tout un chemin de libĂ©ration de la souffrance, un but Ă  atteindre en cultivant le noble octuple chemin dans ses trois Ă©tapes de moralitĂ©, de concentration et de sagesse (sila, samadhi, pañña).

La religion dĂ©finit les lignes de conduite gĂ©nĂ©rales par lesquelles une personne va vivre sa vie quotidienne ; elle fixe des rĂšgles dans des domaines tels que le respect de la vie d’autrui, les alcools enivrants, le mariage, le divorce et les moyens de subsistance. Pour le croyant, elle colore ainsi toute son attitude Ă  l’égard de questions telles que la naissance, le sexe, les limites familiales, la mort et l’au-delĂ .

La transgression du code religieux entraĂźne des sentiments de culpabilitĂ©, de sorte que la religion que l’on suit a une influence profonde, façonnant toute la vision de la vie ainsi que les attitudes de chacun, qu’elles soient saines ou malsaines.

Dans ce contexte, nous pouvons maintenant voir comment le Bouddha-Dhamma est lié aux autres religions.

Comme indiquĂ© prĂ©cĂ©demment, la voie bouddhiste vers Nibbana est la noble voie octuple. La question se pose alors de savoir si l’arahantship – la saintetĂ© parfaite – ou le Nibbana est possible en dehors de cette voie.

La réponse du Bouddha à la question de Subhadda, juste avant sa mort, clarifie notre problÚme : « Dans tout enseignement, Î Subhadda, il existe la Noble Octuple Voie, il y a le premier saint (sotapanna), il y a le deuxiÚme saint (sakadagami), il y a le troisiÚme saint (anagami), il y a le quatriÚme saint (arahant). Un arahant est un saint parfait. Comme la noble voie octuple ne se trouve que dans le bouddhisme, selon les propres termes du Bouddha, « les autres enseignements sont vides de vrais saints ».

Ils se trompent donc en disant que tous les chemins spirituels mĂšnent au mĂȘme sommet et que la vue du sommet est identique pour tous. La raison en est simple : le

Bouddha voyait la vraie nature des choses clairement et complĂštement avec sa propre intuition supramundienne indĂ©pendante – son illumination parfaite – et son enseignement est donc le reflet exact de la rĂ©alitĂ©, alors que d’autres enseignants religieux n’avaient qu’une vision imparfaite de la rĂ©alitĂ©, avec des yeux obscurcis par diverses formes et degrĂ©s d’ignorance (avijja).

Cela ne signifie pas pour autant que le bouddhisme soit intolĂ©rant envers les autres religions. Ni le Bouddha ni ses disciples n’ont jamais imposĂ© leur systĂšme de pensĂ©e ou leur mode de vie Ă  quiconque ne l’accepterait pas de son plein grĂ©. L’acceptation Ă©tait une affaire purement volontaire.

MĂȘme si elle Ă©tait acceptĂ©e, il est de la responsabilitĂ© de chacun de dĂ©terminer la part qu’il doit pratiquer. Mais quelles que soient les inclinations personnelles de chacun, les lois morales universelles fonctionnent objectivement – l’action Ă©tant suivie d’une rĂ©action appropriĂ©e, les actes de leurs fruits. Le Bouddha ne fait que rĂ©vĂ©ler les lois de la vie, et plus nous les suivons fidĂšlement, mieux c’est pour nous, car alors nous agissons selon le Dhamma.

Cette politique pacifique de non-compulsion et de tolĂ©rance, caractĂ©ristique de l’enseignement du MaĂźtre, naĂźt en partie de la compassion et en partie de la comprĂ©hension de la nature humaine et de la nature de la vĂ©ritĂ©. Si la vision de certains est obscurcie quant aux mĂ©rites de l’enseignement, il est de son devoir de les aider Ă  voir.

Mais il faut s’arrĂȘter lĂ  : il ne faut pas contraindre les autres ou persĂ©cuter ceux qui refusent d’accepter ses propres croyances. La sagesse, la capacitĂ© de voir les choses telles qu’elles sont vraiment, ne peut pas ĂȘtre imposĂ©e aux autres de l’extĂ©rieur. Elle doit naĂźtre de l’intĂ©rieur de l’individu, de la sensibilitĂ© et du raffinement de la nature humaine qui se dĂ©veloppent.

Cela prend du temps. À une pĂ©riode donnĂ©e, seuls quelques ĂȘtres seront capables d’apprĂ©cier, de comprendre et de rĂ©aliser vĂ©ritablement l’enseignement du Bouddha, car les capacitĂ©s intellectuelles, morales et spirituelles des ĂȘtres humains varient considĂ©rablement. Les conversions non Ă©thiques sont donc inconnues dans le bouddhisme.

La tolĂ©rance bouddhiste ne doit cependant pas ĂȘtre synonyme d’apathie et d’indiffĂ©rence. Ce serait une mauvaise interprĂ©tation de ce terme. Lorsque des dĂ©clarations erronĂ©es sur le bouddhisme ont Ă©tĂ© faites par des personnes Ă  l’époque du Bouddha, le MaĂźtre a bien voulu les corriger.

Il a mĂȘme expulsĂ© son cousin Devadatta de la Sangha lorsque l’occasion l’exigeait pour prĂ©server la puretĂ© de la Doctrine et l’unitĂ© de la Sangha. Pourtant, le Bouddha Ă©tait l’exemple parfait de tolĂ©rance et de compassion. De mĂȘme, les moines et les laĂŻcs doivent toujours ĂȘtre vigilants et doivent imiter le Bouddha. Sinon, leur cas serait classĂ© par dĂ©faut, ce dont ils sont les seuls responsables.

Dharma

Aujourd’hui, diverses propositions sont faites pour crĂ©er un systĂšme de religion global, l’idĂ©e Ă©tant simplement d’absorber toutes les autres religions dans la sienne.

Cependant, une conscience religieuse universelle ne pourra jamais ĂȘtre crĂ©Ă©e car :

  1. les diverses religions ont des conceptions fondamentalement différentes de la réalité

  2. le concept et le contenu de la vie bonne varient entre les diffĂ©rentes religions – la bonne signifie une chose pour un bouddhiste, et une autre pour un chrĂ©tien, et encore une autre pour un musulman

  3. aucun adhĂ©rent d’une religion ne veut que sa religion soit absorbĂ©e par un autre corps.

N’est-il pas profondĂ©ment ancrĂ© dans la nature humaine de croire qu’aucune autre religion dans le monde ne se compare Ă  la sienne ?

Si l’on prend le bouddhisme spĂ©cifiquement – et en dĂ©tail – il est unique, une chose Ă  part de toutes les autres religions dans le monde.

Il enseigne la formule du surgissement conditionnĂ© (paticca-samuppada) et son renversement par l’effort humain ; le dĂ©sir en tant que crĂ©ateur de la vie au lieu d’un Dieu crĂ©ateur ; un devenir (bhava) sans soi (atta) ; l’évolution personnelle selon la qualitĂ© de ses propres actes (kamma) ; un ordre moral impersonnel (kamma-niyama) avec des valeurs morales et une responsabilitĂ© morale ; le libre arbitre, dans des limites, et donc la possibilitĂ© d’une bonne vie ; la survie aprĂšs la mort par la continuitĂ© du flux de vie individuel sans transmigration d’une Ăąme individuelle, immuable, immortelle ; et une rĂ©alitĂ© transcendantale (Nibbana), rĂ©alisable ici et maintenant uniquement par son propre effort. Il existe donc des diffĂ©rences majeures et insurmontables entre le bouddhisme et les autres religions et philosophies spirituelles du monde. La tentative de trouver un dĂ©nominateur commun dans l’inhabituel, ou d’adapter le Dhamma afin qu’il ne se diffĂ©rencie pas des autres religions, doit nĂ©cessairement Ă©chouer.

Elle ne pourra aboutir qu’à l’avilissement du Dhamma Bouddha ou à son extinction totale par absorption indolore.

L’idĂ©e d’une religion universelle est Ă  la fois irrĂ©aliste et impraticable, un simple mirage et une illusion oisive.

En revanche, il y a plus de 2500 ans, le Bouddha a proposĂ© une autre façon de relier les religions entre elles, basĂ©e sur le respect mutuel tout en maintenant l’identitĂ© distincte de chaque religion. Pour pratiquer cette mĂ©thode, il n’est pas nĂ©cessaire de devenir bouddhiste. Elle est Ă©galement trĂšs pratique, efficace, et ne fait appel Ă  aucune violence ou offense Ă  quiconque.

Il s’agit simplement de cultiver rĂ©guliĂšrement quatre attitudes sociales et Ă©thiques de base :

  1. metta – un sentiment amical d’amour bienveillant envers tous les ĂȘtres dans toutes les situations, indĂ©pendamment de leur race, de leur croyance ou de leur caste

  2. karuna – la compassion pour tous ceux qui souffrent, et de prendre des mesures pratiques chaque fois que possible pour Ă©liminer ou allĂ©ger ces souffrances

  3. mudita – la joie altruiste, ĂȘtre heureux dans le bonheur des autres, dans leur prospĂ©ritĂ© et leur succĂšs, contrecarrant ainsi les sentiments de jalousie et de rivalitĂ© malsaine entre les individus et les groupes

  4. upekkha – l’équanimitĂ©, le maintien d’un esprit Ă©quilibrĂ© face aux hauts et aux bas inhĂ©rents Ă  la vie. En pratiquant ces vertus quotidiennement, un chrĂ©tien devient un meilleur chrĂ©tien, un hindou un meilleur hindou, un musulman un meilleur musulman.

Toutes ces qualitĂ©s vĂ©hiculent un message universel qui fait des pratiquants des ĂȘtres humains universels.

C’est certainement l’universalisme religieux par excellence.

C’est la façon la plus satisfaisante de vivre en harmonie avec ses semblables, hommes et femmes, de toutes les confessions, en favorisant la bonne volontĂ© interreligieuse et en Ă©vitant les conflits religieux. En poursuivant cette politique depuis plus de 2500 ans, le bouddhisme n’a connu aucune guerre de religion. C’est Ă©galement la meilleure mĂ©thode pour relier l’enseignement du Bouddha aux autres religions.

Le bouddhisme est unique – une chose Ă  part de toutes les autres religions du monde. Tout en conservant Ă  tout moment son identitĂ© distincte, il devrait coexister pacifiquement avec les autres religions, en suivant une politique de « vivre et laisser vivre ».

Une telle politique a portĂ© ses fruits dans le passĂ© et continuera Ă  le faire Ă  l’avenir. Les moines et les laĂŻcs du Sri Lanka devraient s’en souvenir, pour le bien des Sasana et le bien-ĂȘtre du pays.

En outre, chaque bouddhiste devrait :

  • Vivre sa vie quotidienne conformĂ©ment Ă  l’enseignement du maĂźtre en observant les cinq prĂ©ceptes, montrant ainsi Ă  tous que le Bouddha-Dhamma vit encore et rĂ©git sa vie au quotidien

  • Ne soutenir que les vĂ©ritables bhikkhus qui respectent les rĂšgles de discipline (Vinaya) pour assurer la puretĂ© de la Sangha

  • Donner avec discrimination aux causes bouddhistes et aux projets humanitaires, comme l’a mis en garde le Bouddha – aux plus mĂ©ritants les choses les plus nĂ©cessaires, car les fonds sont limitĂ©s

  • Aider Ă  faire connaĂźtre Ă  l’étranger son message de sagesse et de compassion.

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